Forêt, prairie, rivière, plan d’eau et Logis du XIXème siècle.

Entouré de son parc, dont les contours restent identiques à ceux du XVIII siècle, le logis est une petite bâtisse largement mais élégamment remaniée au XIX siècle. Ce domaine situé dans l’ancien duché des La Rochefoucauld appartenait à une famille de l’ancienne noblesse provinciale bien décrite dans les romans d’Honoré de Balzac. Dans ce terroir à la fois réel et imaginé évolue la famille d’Eugène de Rastignac dans La Comédie Humaine.
Ses 15 hectares de prés, de bois, sa source d’eau, son étang et sa rivière sont les vrais propriétaires du Candide qui tente d’y cultiver son jardin. Ses arbres, pour certains remarquables, sont les reines et rois de cet endroit et imposent leur majesté au promeneur. La révolution n’aurait pu les décapiter, contrairement aux habitants de cette époque qui durent s’enfuir et traverser l’Atlantique en emportant avec eux leur foi protestante et leur allégeance aux La Rochefoucauld de Verteuil.  
Le parc enclos par ses longs murs semble posséder une extraterritorialité : nul chasseur en quête de gibier, pas de pêcheur autre que les hérons, aucune activité agricole avec son contingent de pollutions chimiques et sonores. Il présente une diversité de points de vue, à commencer par le verger dominé par le château d’eau construit en 1904, évoquant un vieux donjon. Une tourelle surplombant la place de l’église termine le mur qui enclôt le verger dans sa partie ouest. En se dirigeant vers le logis depuis cette tourelle on peut voir sur la droite, dominant la pente qui descend vers la vallée, un kiosque construit à la fin du XIX ème siècle en pierres vernissées dans le style byzantin, avec des vitraux multicolores et des faïences géométriques d’inspiration ottomane. Le logis apparait alors faisant face à une roseraie au nord, à la vallée et au bois sur la petite colline opposée, au sud. Nous rejoignons la vallée et la source par des allées bordées de buis plus que centenaires, elles nous amènent à une esplanade avec un grand mur de pierre soutenant le flanc de la colline. La source coule dans des bassins de pierre, l’un d’eux est taillé en lavoir avec à proximité une grande pierre plate supportée par 5 colonnes. Sa taille semble en faire un autel pour un rituel païen.
Un potager et une prairie entourent la grande serre du XIXème dont la structure métallique et le fronton en pierre ne seraient pas déplacés au Kew garden si l’ensemble n’était pas recouvert d’une végétation aussi luxuriante qu’indésirable… 
Une petite rivière, l’Argentor, traverse le parc d’est en ouest et souvent l’hiver, elle transforme la vallée en un grand lac. On peut traverser la rivière à l’est du parc par une passerelle en bois dominant une retenue d’eau encadrée par des platanes plus que centenaires et un séquoia qui ne déparerait pas dans les parcs de John Muir. Côté ouest, c’est un petit pont en pierre qui permet d’accéder à une grande prairie. Celle-ci est le lieu propice aux galops d’un cheval et de son cavalier audacieux. Elle remonte jusqu’à la lisière d’un bois de 7 hectares qui dévoile un peu plus que ce que l’on peut imaginer en le voyant depuis le logis : il s’agit en fait d’un ancien hameau abandonné depuis le XIVème siècle. En le parcourant on retrouve les vestiges sur lesquels les arbres ont repris leur droit dans une sorte d’essartage à rebours. Une cave voutée ouverte suite à un effondrement du terrain témoigne de ces vies antérieures, celles-là même qui devaient emprunter un chemin creux qui subsiste et reliait le hameau à son moulin sur l’Argentor. Ce moulin, hors des murs du parc, est toujours en partie debout sous des lierres centenaires.
On peut ajouter à tout ceci les anciennes écuries et les vestiges des exploitations antérieures et vous avez une vue d’ensemble d’un domaine qui a traversé le temps tout en restant en partie hors du temps.
Référence du décor: M230901, situé a 45 kilomètres au nord d’Angoulème.
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